CONTEXTE ET JUSTIFICATION
À l’initiative de Global Capacity Building Foundation «GCBF », l’atelier national d’appropriation du dispositif d’appui à la compétitivité de la production locale s’est tenu le 19 Octobre 2021 au siège du Groupement des Femmes d’Affaires du Cameroun (GFAC), avec l’appui institutionnel du Ministère du Commerce.
Construit autour de l’engagement des dynamiques entrepreneuriales œuvrant pour un meilleur positionnement des producteurs locaux et de leurs produits dans le système commercial international, l’atelier visait à «formaliser »cet engagement en le structurant au sein de la plateforme Doing Business in Africa –Mutuelle d’Inclusion Sociale et de Solidarité«DBA-MISS 30 ».
Il s’agit d’une vision de développement axée sur l’inclusion sociale, dont l’originalité réside dans sa capacité de renforcement des capacités des acteurs urbains et ruraux, grâce aux outils d’inclusion sociale, économique, numérique, commerciale et financière, adaptés aux cibles concernées (femmes, hommes, jeunes, groupes défavorisés, groupes vulnérables et minorités).
En effet, il est démontré que la part croissante des femmes et de la jeunesse dans la population africaine est une réalité bien concrète : 60% des Africains ont moins de 25 ans. À l’horizon 2050, 35% des jeunes dans le monde seront africains, alors que cette proportion n’était que de 15% en 2000. Le défi est déjà là et il est urgent d’y répondre. C’est aussi une opportunité de développement, notamment en matière d’innovation et de transformation numérique qui prépare l’entrée de l’Afrique dans l’économie numérique d’une part, mais également dans la Zone de Libre-Echange Continental africaine d’autre part.
Cette constance fonde à affirmer que les femmes et la jeunesse africaine constituent un vivier important de croissance qu’il faut encourager, outiller, soutenir et accompagner dans une perspective de résorption des ressources humaines importantes du continent, si l’on veut voir émerger en Afrique, d’ici à 2030, un nouveau pôle de développement économique, selon le vœu des pères fondateurs de l’OHADA.
Cette vision continentale de développement,pensée et élaborée avec les cibles 4 concernées dans une démarche consensuelle (Résultats de l’étude diagnostic consignés dans l’ouvrage collectif : «Doing Business In Africa, analyse des performances du Cameroun sur les dix dernières années (2008-2017) ; que pouvons-nous faire ensemble pour améliorer le climat des affaires au Cameroun ?»,
Propose des solutions endogènes et résilientes, adaptées aux besoins spécifiques des milliers de porteurs d’initiatives à valeur ajoutée qui peuplent le secteur informel africain en général et camerounais en particulier.
La démarche méthodologique intégrée et alignée aussi bien sur l’Agenda 2063 de l’UA que sur les Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies, se décline au plan national dans l’alignement de ses objectifs spécifiques sur les grands enjeux de la décennie inscrits dans de la Stratégie Nationale de Développement du Cameroun (SND30) dont les fondamentaux sont : (i) la transformation structurelle de l’économie camerounaise ; (ii) le développement du Capital humain; (iii) l’Insertion économique et l’emploi ; (iv) la gouvernance et la gestion stratégique de l’Etat. Ces repères définis pour la conduite des grands chantiers de développement du Cameroun à l’horizon 2030 permettent d’identifier des secteurs clés du développement et de l’émergence que l’on peut reprendre : l’industrie ; l’artisanat structuré ; le commerce ; le commerce digital ; l’échange intercontinental ; l’inclusion sociale ; la réduction des disparités ; la valorisation de la production locale à travers la promotion du «Made In Africa »en général, et du «Made In Cameroon »en particulier.
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